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Iran : une stratégie sophistiquée d’infiltration de la gauche française

Depuis plusieurs décennies, l’Iran a déployé une opération d’infiltration discrète mais déterminée au sein de la gauche française. Des alliances opportunistes, des financements occultes et des complicités surprenantes révèlent une véritable toile d’influence tissée par la République islamique d’Iran. Cette infiltration, particulièrement marquée au sein de partis tels que La France Insoumise (LFI), l’extrême gauche française, et dans certains établissements d’enseignement supérieur, pose de sérieuses questions sur la sécurité nationale et l’intégrité politique du pays.

Une certaine gauche sous influence islamiste ?

Loin d’être de simples coïncidences, les liens entre certaines figures de la gauche française et des mouvements terroristes financés par l’Iran sont troublants et inacceptables. Des personnalités comme Mathilde Panot, présidente du groupe LFI, ont été vues aux côtés de Salah Hamouri, un activiste franco-palestinien proche du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), organisation reconnue comme terroriste par l’Union européenne.  Autre, problème : le FPLP est soutenu, y compris financièrement, par la République islamique d’Iran.

« Ses cadres entretiennent des rapports avec la force al Qods (Jérusalem en arabe), l’unité en charge des opérations extérieures du Corps des Gardiens de la Révolution islamique. »

Emmanuel Razavi, grand reporter, réalisateur et auteur

Ce n’est pas un simple incident diplomatique : c’est un acte de complaisance envers une organisation dont les liens avec le Hezbollah et les Gardiens de la révolution islamique d’Iran sont avérés. La question se pose : comment ces élus peuvent-ils justifier ces connexions alors que le FPLP est soutenu financièrement par un régime islamiste qui cherche à déstabiliser la France et ses alliés ?

Une infiltration orchestrée par l’Iran

’Iran n’a pas choisi la gauche française au hasard. En utilisant la cause palestinienne comme prétexte, les services iraniens ont méthodiquement tissé des liens avec des partis, des associations et des militants influents. Rima Hassan, députée européenne LFI, a été aperçue, en Jordanie, lors d’une manifestation en hommage à Ismail Haniyeh (chef politique du Hamas, assassiné le 31 juillet dernier à Téhéran), aux côtés de militants du Hamas « par hasard », une autre organisation terroriste soutenue par l’Iran.Ce genre de relation, loin d’être accidentel, est le fruit d’une stratégie calculée qui vise à affaiblir les démocraties européennes de l’intérieur en utilisant les mouvements de gauche comme vecteurs de propagande.

Le 9 novembre 2023, la députée Ersilia Soudais avait convié la militante palestinienne Mariam Abou Daqqa, membre du bureau politique du FPLP, à l’Assemblée nationale. Vingt-quatre heures plus tard, cette dernière était expulsée par les autorités françaises en direction du Caire. Toujours pourfendeuse de « l’islamophobie », Ersilia Soudais a également soutenu ouvertement le militant islamiste fiché S, Elias d’Imzalène, en lui rendant visite au commissariat grâce à son droit de visite parlementaire. Il venait d’être placé en garde à vue après avoir appelé à « l’intifada à Paris ».

Parallèlement, l’Iran a su manipuler l’image des réformateurs, souvent perçus comme modérés en Europe, pour pénétrer les milieux intellectuels et universitaires français. Mohamad Amjad, sociologue iranien, a par exemple traduit en persan des discours de figures de LFI comme Rima Hassan, Jean-Luc Mélenchon et Thomas Portes sur la Palestine, diffusant ainsi la propagande iranienne sous couvert de « paix et de tolérance ». L’objectif est de diffuser ces discours en Iran pour donner l’illusion que la France soutient la politique étrangère du régime iranien, Téhéran cherchant à manipuler son opinion publique et à renforcer l’idée que des figures politiques influentes en France partagent ses objectifs géopolitiques.

Ces actions visent à renforcer la mainmise de l’Iran sur les débats politiques en France concernant le Moyen-Orient. C’est un écran de fumée pour cacher les véritables intentions du régime des mollahs, qui souhaite contrôler la totalité du Moyen-Orient et se débarrasser de l’État d’Israël. Les principales victimes collatérales de ce projet sont les Palestiniens, dont les morts ne peuvent que nous indigner.

Des financements occultes aux complicités troublante

Derrière cette infiltration se cache une autre réalité tout aussi inquiétante : l’argent. Les Gardiens de la révolution islamique, fer de lance du régime iranien, sont profondément impliqués dans des activités criminelles, notamment le narcotrafic et le blanchiment d’argent. Ces revenus illicites, générés par des alliances avec des cartels sud-américains, financent en partie leurs réseaux d’influence en Europe, y compris en France, de manière extrêmement difficile à tracer. Comment expliquer qu’une partie de la gauche française, censée incarner des valeurs de justice sociale et de démocratie, se retrouve complice de ce système corrompu ?

Les silences et justifications de certaines personnalités politiques ne peuvent plus masquer cette réalité : elles sont devenues les relais d’un régime islamiste totalitaire.

Des associations islamistes et pro-palestiniennes, financées discrètement par l’Iran, légitiment également cette influence. Ces groupes, tout en se cachant derrière des causes humanitaires ou religieuses, soutiennent en réalité des organisations terroristes et cherchent à déstabiliser l’Occident. La France, comme le reste de l’Europe, devient ainsi le terrain de jeu d’une République islamique d’Iran qui se sert de la naïveté ou de la complaisance de certains responsables politiques pour faire avancer son agenda.

L’Iran est-il une menace pour la sécurité nationale ?

Cette infiltration ne se limite pas à des rencontres opportunistes ou des financements douteux : c’est une véritable menace pour la sécurité nationale. La plainte déposée pour « intelligence avec une puissance étrangère » contre des élus de La France Insoumise montre l’ampleur de la crainte que suscitent ces relations douteuses. Si les services secrets iraniens manipulent des figures politiques françaises et européennes, ils peuvent entraîner l’ensemble de nos démocraties vers le chaos. Ces élus français, par naïveté ou par idéologie, sont-ils conscients de jouer le rôle de pions dans un jeu qui dépasse largement les frontières de la République ?

La République islamique d’Iran ne reculera devant rien pour assurer sa suprématie, que ce soit à travers ses alliés terroristes ou ses réseaux d’influence en Occident. La France, tout comme les États-Unis et d’autres démocraties occidentales, est une cible privilégiée. En se rapprochant d’organisations comme le FPLP ou le Hamas, certains responsables politiques français ont perdu de vue l’intérêt national et jouent désormais le rôle d’idiots utiles pour un régime qui finance et orchestre des opérations terroristes.

La France doit réagir

Il est temps que la France prenne la mesure de la menace iranienne et agisse en conséquence. Le silence face à l’infiltration de l’Iran au sein de la gauche française est non seulement dangereux, mais inexcusable. La sécurité nationale ne peut être sacrifiée sur l’autel d’alliances politiques douteuses ou de sympathies mal placées. Si certains responsables politiques choisissent de fermer les yeux ou de justifier leurs liens avec des groupes terroristes, il est de la responsabilité des autorités judiciaires et des citoyens de les rappeler à l’ordre.

L’Iran mène une guerre d’influence subtile mais efficace en France, en utilisant la gauche radicale comme cheval de Troie. Cette stratégie, qui combine infiltration politique, manipulation idéologique et financements occultes, menace directement les valeurs et la sécurité du pays. La République ne peut se permettre de laisser prospérer de telles manœuvres sous peine de voir sa démocratie minée de l’intérieur.

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