Les Conséquences Dévastatrices des Hostilités Israël-Gaza Les Conséquences Dévastatrices des Hostilités Israël-Gaza

Israël-Gaza : La communauté internationale durci le ton pour imposer la Paix

Israël-Gaza. Des milliers de vies perdues, otages non libérés, crise humanitaire, populations désespérés, et récupérations politique

Les Conséquences Dévastatrices des Hostilités Israël-Gaza

Plus de sept mois se sont écoulés depuis les attaques terroristes atroces perpétrées par le Hamas et d’autres groupes armés palestiniens le 7 octobre. Ces événements, ainsi que la campagne militaire israélienne qui a suivi, ont engendré des hostilités ininterrompues à Gaza, causant des souffrances d’une ampleur inimaginable et généralisée. Selon les rapports, plus de 36 000 Palestiniens et plus de 1 500 Israéliens ainsi que des ressortissants étrangers auraient perdu la vie, et 125 otages seraient encore détenus à Gaza. Des dizaines de milliers de personnes ont été blessées, en majorité des Palestiniens.

Près de deux millions de Palestiniens ont été déplacés de leur domicile dans la bande de Gaza, beaucoup d’entre eux à plusieurs reprises. De même, des centaines de milliers d’Israéliens ont été contraints de quitter leurs communautés dans le nord et le sud d’Israël. Les pourparlers visant à conclure un accord de cessez-le-feu et à garantir la libération des otages sont dans une impasse, tandis qu’Israël déploie des opérations terrestres d’envergure autour de Rafah.

La dévastation s’aggrave, exacerbée par l’incident effroyable de dimanche dernier, qui aurait coûté la vie à 45 Palestiniens et blessé 200 autres, alors que les tentes qui les abritaient brûlaient autour d’eux. Cet événement tragique n’est pas un cas isolé, et le nombre de victimes civiles ne cesse de croître, atteignant des proportions choquantes.

Israël-Gaza : L’Algérie a soumis un projet de résolution au Conseil de sécurité de l’ONU, demandant l’arrêt immédiat de l’offensive israélienne à Rafah et un cessez-le-feu immédiat respecté par toutes les parties. Le texte appelle également à la libération sans condition de tous les otages. Cette initiative fait suite à une frappe israélienne nocturne à Rafah qui a déclenché un incendie dans un camp de déplacés, causant 45 morts et 249 blessés, selon le ministère de la Santé à Gaza. L’ambassadeur chinois Fu Cong a exprimé l’espoir que cela se fasse rapidement en raison des vies en jeu. L’ambassadeur français Nicolas de Rivière a également souligné l’urgence de la situation.

Interrogée sur le texte algérien, l’ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield a déclaré qu’elle attendait de le voir pour y réagir.

L’ambassadeur français Nicolas de Rivière a également souligné l’urgence de la situation

Le 29 mai : La parole de la France au Conseil de sécurité de l’ONU sur la question Israël-Gaza

« La France appelle à un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Elle réaffirme son opposition à l’opération militaire israélienne en cours à Rafah, qui a conduit au déplacement de centaines de milliers de civils. Celle-ci doit cesser sans délai.

Le président Macron a exprimé lundi son indignation après les récentes frappes israéliennes qui ont fait de nombreuses victimes civiles. Conformément à l’ordonnance de la Cour internationale de justice, Israël doit arrêter immédiatement son offensive militaire et toute autre action menée dans le gouvernorat de Rafah. Les autorités israéliennes doivent également maintenir ouvert le point de passage de Rafah afin de permettre, sans restriction et à grande échelle, la fourniture des services de base et de l’aide humanitaire requis de toute urgence.

La France exige la libération immédiate de tous les otages encore retenus par le Hamas et d’autres groupes terroristes. Elle déplore le décès de l’un des trois otages français. La France n’a cessé de condamner les attaques terroristes du 7 octobre. Elle condamne également les tirs de roquettes du Hamas ayant ciblé la semaine dernière la région de Tel-Aviv et le centre d’Israël.

Il est essentiel qu’une aide humanitaire massive parvienne à la population civile de Gaza. Tous les points de passage doivent être ouverts sans délai. La France condamne fermement l’attaque du Hamas contre le point de passage de Kerem Shalom ainsi que les attaques d’un convoi humanitaire jordanien par des colons israéliens le 7 mai. Nous appelons les autorités israéliennes à mettre fin à la violence des colons contre les convois d’aide et à traduire les auteurs en justice. L’acheminement de l’aide ne doit pas être entravé et doit bénéficier à la population civile.

La France appelle à un strict respect du droit international humanitaire et rappelle l’impératif de protection des civils et des personnels humanitaires. Elle a utilisé le corridor maritime pour fournir de l’aide aux populations civiles de Gaza, mais ce corridor ne peut se substituer à l’acheminement de l’aide par les voies terrestres. Comme l’a indiqué la Cour internationale de justice, la France appelle Israël à rouvrir immédiatement le point de passage de Rafah.

La France est très préoccupée par la situation en Cisjordanie et plus largement dans la région. Nous déplorons les conséquences de l’opération militaire menée dans le camp de réfugiés de Jénine. La France rappelle l’importance du respect du principe de distinction entre la population civile et les combattants. La politique de colonisation israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, contraire au droit international, se poursuit à un rythme soutenu. Le président Macron a condamné les nouvelles annonces en matière de colonisation et la remise en cause de la loi de désengagement. Il a souligné sa détermination à renforcer les sanctions en la matière, y compris au niveau européen. La France condamne les violences commises par certains colons à l’encontre de la population palestinienne. Ceux-ci doivent répondre de leurs actes devant la justice.

La France est mobilisée pour éviter un embrasement régional. Nous appelons à la désescalade, notamment de part et d’autre de la ligne bleue.

Monsieur le Président, le Conseil de sécurité a déjà adopté trois résolutions sur l’arrêt des combats et l’acheminement de l’aide humanitaire. Celles-ci ont valeur contraignante et doivent être respectées. Ce Conseil doit s’exprimer de manière urgente sur la situation et demander l’arrêt de cette offensive. Il doit également œuvrer à la solution des deux États, qui est la seule à même de donner un horizon de paix aux Israéliens comme aux Palestiniens. La France continuera de se mobiliser en ce sens auprès de ses partenaires internationaux et du groupe de contact arabe, que le président de la République et le ministre des Affaires étrangères ont reçu à Paris le 24 mai. Le président Macron a rappelé à cette occasion le soutien de la France à une autorité palestinienne renforcée et à son retour dans la bande de Gaza, qui devra faire partie de l’État palestinien avec le soutien de la communauté internationale. Les Nations Unies ont un rôle central à jouer en ce sens. Le projet de résolution que nous proposons aborde ces dimensions politiques et j’appelle l’ensemble des membres du Conseil de sécurité à le soutenir. »

le député Sébastien Delogu (LFI) sort un drapeau palestinien conflit Israël-Gaza à l'Assemblée nationale

En France, dérapages à l’Assemblée, instrumentalisation et provocations autour du conflit Israël-Gaza

A l’Assemblée Nationale, les députés de La France Insoumise ont orchestré un coup d’éclat « plutôt réussi ».

La députée Alma Dufour (LFI) a déclaré : « (…) Pire, le soir de l’offensive sur Rafah, au dîner du CRIF, en refusant de sermonner Israël, vous lui avez donné votre bénédiction. Vous avez préféré le dîner aux chandelles au cessez-le-feu. (…) Moi aussi, j’ai mal à ma France, patrie des droits de l’homme, devenue patrie du droit du plus fort. Elle permet que l’on transforme des gens en torches humaines au nom de la lutte contre l’obscurantisme. (…) »

Franck Riester a répondu : « Mesdames et messieurs les députés, madame la députée Alma Dufour, la France a condamné cette frappe israélienne. Nous avons été bouleversés par les images que nous avons vues. Le président de la République lui-même a rappelé son indignation vis-à-vis de cette frappe. Nous appelons à un cessez-le-feu, comme l’a rappelé… Laissez-moi répondre ! Vous m’interpellez, laissez-moi répondre ! Comme l’a rappelé à l’instant le Premier ministre, la France appelle à un cessez-le-feu immédiat. Nous appelons à l’ouverture sans délai de tous les accès humanitaires. Nous appelons à ce qu’il y ait une résolution d’adopter cet après-midi dans le cadre de la réunion d’urgence du conseil de sécurité qui se réunit ce jour. (…) »

Soudain, son intervention est interrompue. Dans l’angle de l’image, on voit la députée Alma Dufour se lever, suivie presque instantanément par le député Sébastien Delogu (LFI) qui sort un drapeau palestinien et le brandit au-dessus de sa tête. Cette action, contraire aux règles de l’Assemblée nationale, est accueillie par des huées. La présidente Yaël Braun-Pivet suspend les travaux.

Quelques minutes plus tard, Alma Dufour et David Guiraud tiennent une conférence de presse improvisée à l’entrée de la salle des Quatre Colonnes. Le député Meyer Habib (LR) intervient et interpelle les journalistes :
« Comment vous pouvez leur donner la parole ? »
David Guiraud répond : « Mais qu’est-ce que tu fais là toi, barre-toi d’ici, va-t’en. »
Meyer Habib : « On n’a pas élevé les cochons ensemble, vous n’avez pas à me tutoyer. »
David Guiraud : « C’est toi le cochon, tu es dans la boue du génocide. » Alma Dufour accuse également Meyer Habib de faire l’apologie du génocide.
Meyer Habib : « Moi, je pleure tous les enfants sans distinction. »
David Guiraud : « Barre-toi ! » en le poussant. Puis il se retourne vers les journalistes et déclare :
« Regardez-le, ce monsieur est un porc, il défend un génocide depuis le début. C’est un porc, ce monsieur est un porc, il fait honte à la France, il fait honte au pays. »

Pendant ce temps, Sébastien Delogu (LFI) qui a brandi le drapeau dans l’hémicycle déclare :
« Je me fous complètement de la sentence que va me donner la présidente de l’Assemblée. Je pense que l’État français est complice, aujourd’hui, de ce qui se passe en Palestine. Notre groupe et moi-même sommes fiers d’être dans le camp du droit international. »

Trente minutes plus tard, la sanction tombe. Sébastien Delogu est exclu de l’hémicycle pour 15 jours. En sortant, il fait le V de la victoire et déclare :
« Cette sanction est une médaille. »

Quelques heures plus tard, les députés LFI Sébastien Delogu et le député Louis Boyard sont vus en train de danser sur une scène, sourire aux lèvres, avec leurs écharpes tricolores. Certainement leur façon à eux de pleurer les morts de Gaza.

Conflit Israël-Gaza : Il faut favoriser un discours plus apaisé et constructif en France d’abord

Cette séquence comporte plusieurs aspects à considérer :
Honteuse en raison du manque de respect pour les institutions et des discours incendiaires.
Ridicule par le contraste entre la gravité des sujets abordés et les comportements des députés.
Inquiétante en raison de la radicalisation du discours politique et de ses potentielles conséquences pour la société et l’image du pays à l’international.

Cet épisode à l’Assemblée Nationale révèle des tensions profondes et des comportements controversés parmi les députés. Les actions observées soulignent un besoin de respecter les institutions, d’éviter la théâtralisation du débat public et de favoriser un discours plus apaisé et constructif. En travaillant ensemble, élus et citoyens peuvent contribuer à une société plus cohésive et respectueuse des différences. À l’heure ou le monde s’embrase, il est temps d’arrêter de jouer et d’être à la hauteur de l’enjeu,que ce soit pour Gaza ou pour tout autre sujet dans le monde qui nécessite toute notre attention et votre compassion.

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