Quelles sont les véritables intentions de Trump et Poutine concernant la paix en Ukraine ? Un nouvel échange se dessine en sous-marin ? Quelles sont les véritables intentions de Trump et Poutine concernant la paix en Ukraine ? Un nouvel échange se dessine en sous-marin ?

Ukraine contre Iran : Troc géopolitique Trump vs Poutine ?

Quelles sont les véritables intentions de Trump et Poutine concernant la paix en Ukraine ? Un nouvel échange se dessine en sous-marin ?

4 juin 2025 : un écran, deux visages. Celui de Vladimir Poutine, impassible comme à son habitude. Et celui de Donald Trump, plus président que jamais depuis sa réélection. Officiellement, on parle de paix en Ukraine. Officieusement, quelque chose d’autre se trame. Un échange ? Un marché ? Une paix contre une guerre. Trump n’a pas réussi sa paix en 24h00. Il voudrait peut-être un autre deal avec Poutine l’Iran contre l’Ukraine ?

Un deal qui ne dit pas son nom

D’un côté, Poutine se plaint des frappes ukrainiennes sur ses aéroports. Il accuse, dramatise, mais n’agit pas plus que d’habitude. De l’autre, Trump minimise les avancées russes en Ukraine, se montre compréhensif avec Moscou, et détourne la conversation : « Le vrai problème, c’est l’Iran », dit-il.

Et là, une phrase passe presque inaperçue : « Nous avons bien avancé concernant l’Iran. » Avancé avec qui ? Avec quoi ? Un conseiller cité dans Politico évoque un possible “gel” du front ukrainien pour laisser la voie libre à une opération contre l’Iran, où Washington aurait besoin que Moscou ne mette pas son veto, voire qu’il ferme les yeux.

Un échange implicite de zones d’influence ?

Ce n’est pas la première fois que des puissances s’arrangent sur le dos des autres. Mais ce qui se profile ici, c’est une logique plus crue encore :

  • Trump abandonnerait l’Ukraine, qu’il considère comme un fardeau coûteux hérité des démocrates.
  • Poutine lâcherait l’Iran, non par altruisme, mais parce que Téhéran devient encombrant, voire incontrôlable avec ses frappes indirectes sur Israël et ses manœuvres dans le Golfe.

Chacun y gagnerait : Poutine consoliderait ses gains à l’Est de l’Ukraine sans ingérence américaine. Trump pourrait se poser en “faiseur de paix” au Proche-Orient, tout en lançant une démonstration de force qui flatte sa base électorale et détourne l’attention intérieure.

Un nouveau Yalta ?

Ce petit arrangement de circonstance ressemble à un vieux réflexe impérial : se partager les zones d’influence comme au temps de Yalta, mais sans carte officielle, sans traité, sans conférence. Juste des non-dits et des intérêts bien compris.

La logique est limpide :

  • L’Ukraine n’est pas une priorité américaine pour Trump.
  • L’Iran est une cible symbolique, militaire, politique.
  • La Russie veut éviter une double-frontière avec l’OTAN et redessiner ses marges de sécurité.
  • Les deux hommes se comprennent. Pas besoin de grande stratégie quand l’instinct suffit.

L’Europe absente, encore une fois

Pendant ce temps, l’Europe regarde ailleurs. Ou plutôt, elle regarde mais n’agit pas assez. Elle appelle à la vigilance, vote des aides à Keiv, s’émeut des bombardements, mais n’a aucun levier diplomatique sur Moscou ni Washington.

Résultat : si le deal se fait, il se fera sans elle. Et elle n’aura plus qu’à gérer les conséquences : les réfugiés, les tensions aux frontières, les hausses des prix de l’énergie et, surtout, l’humiliation de n’avoir rien pu peser.
Mais attention ce que Poutine et Trump n’ont pas compris c’est que l’Europe se réveille. Et il pourrait bien tous les deux payer très cher, à terme, ce petit arrangement, s’il avait lieu.

Paix froide, guerre chaude, ou les deux

Ce scénario n’est pas prouvé, mais il est plausible. Et peut-être déjà en route.
Trump et Poutine n’ont pas besoin de traité. Ils ont besoin de résultats. Chacun chez soi, chacun sa guerre, chacun son théâtre d’opération. L’un gèle l’Est, l’autre chauffe le Moyen-Orient.

Le lâchage en Ukraine pourrait ainsi cacher le prix d’une guerre ailleurs. Et dans cette transaction, ni Kiev ni Téhéran ne seront à la table. Seulement au menu.