Samsung vend du rêve. Premier vendeur mondial, pub clinquante, vitrines partout. Mais une fois sorti de la boîte, la réalité est plus triviale : ça chauffe. Et pas qu’un peu.
Des smartphones façon plancha
Prenez un Flip 7 dernier cri. Plié, il fait chic. Déplié, il fait poêle à frire. Quatre minutes de vidéo 4K et vous avez de quoi réchauffer vos mains en hiver. Même constat sur le Fold 7 : écran géant, prix XXL, mais à la moindre sollicitation, ça monte à 40 °C en quelques secondes. Pour éviter les surchauffes l’appareil se met à ralentir. On voulait un « photophone ». On a un chauffage d’appoint.
Des PC en mode bouillotte
Regardez les Galaxy Book. Design léché, ultrafin, vitrine d’ingénierie. Prenez un Book 3 Pro 14 pouces, processeur Intel de 13ᵉ génération, 16 Go de RAM. Sur le papier : élégant, tactile, léger. En pratique : châssis surchauffé au moindre multitâche, ventilateurs qui tournent à fond, throttling qui réduit les performances.
Samsung mise sur le design ultrafin. Beau à regarder, agréable à poser sur une table de café branchée. Mais sans espace pour un vrai système de refroidissement, le PC devient vite une bouillotte.
Bref, l’ordinateur portable qui sert surtout de bouillotte de luxe. À 1 500 € la bouillotte, ça pique.
La constante : ça chauffe, partout
Téléphones, tablettes, ordinateurs : même scénario. Trop de design, pas assez de dissipation.
Et une loi immuable : un appareil qui chauffe, c’est une batterie qui claque, des composants qui fatiguent et une durée de vie en chute libre. Ne vous ne vous y trompez pas votre portefeuille, lui aussi, aura très chaud

Le faux duel : Samsung vs Apple
Face à Samsung, Apple se pavane : ses MacBook restent glacials même en montage vidéo. Sauf qu’ici, le problème, c’est le prix. RAM soudée, SSD hors de prix, réparabilité zéro.
En clair :
- Chez Samsung, on cuit des œufs.
- Chez Apple, on cuit son portefeuille.
Deux extrêmes. Même résultat : l’utilisateur est perdant.
Conclusion
Samsung joue au radiateur portatif. Apple au congélateur plaqué or. Dans les deux cas, le client sert de dindon.
La technologie, ce n’est pas de choisir entre une poêle et un coffre-fort : c’est d’avoir enfin un outil qui ne prenne pas l’utilisateur pour un pigeon.