Rien ne sert de courir, il faut partir à point, disait la fable.
Il semblerait que ce soit le cas chez les Républicains, en cette fin 2023, car certains ont déjà « abandonné la course » : Francis Suarez actuel maire de Miami; l’ancien représentant du Texas Will Hurd; l’homme d’affaires Perry Johnson; l’animateur de talk-show conservateur Larry Elder; l’ancien vice-président Mike Pence; le sénateur de Caroline du Sud Tim Scott, et enfin Doug Burgum gouverneur du Dakota du Nord.
Les candidats républicains restants sont tous en lice pour s’affronter lors des primaires et des caucus du GOP, qui débutent en janvier. Primaires qui désigneront le candidat du parti Républicain pour tenter de remporter l’Élection Présidentielle en novembre 2024.
Donald Trump
L’ancien président des États-Unis qu’il n’est plus nécessaire de présenter.
Ron DeSantis
Le gouverneur de Floride Ron DeSantis, dont le penchant pour les chocs culturels l’a amené à déclarer que son État était l’endroit où « woke va mourir », s’est lancé dans la course à la présidence en mai 2023.
Nikki Haley
Ancienne gouverneure de Caroline du Sud, Nikki Haley avait démissionné au milieu de son deuxième mandat de gouverneure en 2017 pour devenir ambassadrice des États-Unis aux Nations unies sous la présidence de Donald Trump. Elle a occupé ce poste jusqu’à la fin de l’année 2018. Nikki Haley a lancé sa campagne présidentielle en février 2023, appelant à une nouvelle génération de dirigeants au sein du Parti républicain. Sa campagne est fortement axée sur la responsabilité économique, la sécurité nationale et le renforcement de la frontière sud.
Vivek Ramaswamy
L’entrepreneur en technologie et auteur Vivek Ramaswamy a lancé sa campagne présidentielle en février 2023, axée sur la lutte contre l’idéologie « woke », la dénonciation de la corruption du gouvernement et l’arrivée d’une jeune génération d’électeurs au sein du Parti républicain. Il est le plus jeune candidat du parti républicain.
Chris Christie
L’ancien gouverneur du New Jersey, Chris Christie, a annoncé sa deuxième campagne présidentielle en juin 2023 lors d’une réunion publique dans le New Hampshire, établissant un contraste frappant avec l’ancien président Donald Trump. Sur la piste de campagne, Christie a vanté sa volonté de s’attaquer directement à Trump, en insistant sur ses problèmes juridiques imminents et sa politique étrangère, entre autres questions clés.
Asa Hutchinson
L’ancien gouverneur de l’Arkansas, Asa Hutchinson, a quitté ses fonctions en janvier 2023 après deux mandats et a annoncé sa campagne présidentielle quelques mois plus tard, en avril, en cherchant à « faire appel au meilleur de l’Amérique ». Il appelle à une réduction des dépenses et des effectifs fédéraux, à une sécurité renforcée aux frontières et à une réforme des forces de l’ordre fédérales. Il soutient l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie et s’oppose à l’isolationnisme américain.
Du côté des Démocrates, avec un président au pouvoir, les candidatures sont plus rares
M. Biden, âgé de 80 ans, a officiellement annoncé sa candidature à la réélection en 2024 en avril, déclarant aux électeurs que le pays se trouvait à un moment charnière et qu’il avait besoin de plus de temps pour « terminer ce travail ».
Un grand nombre de démocrates ont appelé à d’autres options, exprimant leur inquiétude quant à l’âge de M. Biden, à son acuité mentale et à la série de défis qui l’attendent, tant au niveau national qu’au niveau mondial.
Alors, qui s’oppose à M. Biden ?
Dean Phillips,
54 ans, Dean Phillips siège à la Chambre des représentants des États-Unis depuis 2019 et représente une circonscription essentiellement suburbaine qui comprend des parties de la banlieue de Minneapolis.
Il affirme que l’homme qu’il défie a fait « un travail spectaculaire » en tant que président, mais qu' »il est temps de passer le flambeau à une nouvelle génération de dirigeants américains ». La politique proposée par M. Phillips n’est pas très différente de celle de M. Biden, mais le défi qu’il lance est le reflet d’un mécontentement sous-jacent chez les démocrates.
Marianne Williamson,
auteure de livres de développement personnel et ancienne conseillère spirituelle d’Oprah Winfrey, Marianne Williamson se présente pour la deuxième fois.
Lors de sa campagne infructueuse de 2020, elle a appelé à la création d’un ministère fédéral de la paix, a soutenu les réparations pour l’esclavage et a qualifié le « trumpisme » de symptôme d’une maladie de la psyché américaine qui ne pouvait pas être guérie par des politiques. Elle a également promu des théories médicales douteuses ou démenties, en particulier sur les maladies mentales.
Mais comme il est peu probable que le parti organise des débats avant les élections primaires, on ne s’attend pas à ce que le Président Biden soit sérieusement contesté.
Du côté des indépendants, 3 candidats sont en lice
Robert F. Kennedy Jr.
Robert F. Kennedy Jr, neveu de l’ancien président John F. Kennedy, ancien avocat spécialiste de l’environnement, est un éminent militant anti-vaccins. Il s’est d’abord présenté à l’investiture démocrate avant d’annoncer, en octobre, qu’il se présenterait plutôt en tant qu’indépendant.
Cornel West
Cornel West est un philosophe américain et l’un des contributeurs majeurs des African-American studies. Cornel West a enseigné à Yale, Princeton et Harvard et est actuellement professeur de philosophie à l’Union Theological Seminary. Il est connu pour son militantisme progressiste, notamment pour ses critiques acerbes à l’égard de l’ancien président Barack Obama.
Jill Stein
Jill Stein est une médecin qui s’est présentée à l’élection présidentielle pour le Parti vert en 2012 et 2016. Elle a appelé à une « déclaration des droits économiques » qui inclurait un droit garanti à l’emploi, aux soins de santé, au logement, à l’alimentation et à l’éducation. Elle est pour la lutte contre le changement climatique, la protection des droits à l’avortement et des droits des transsexuels.
L’ensemble des informations concernant les candidats sont issus d’articles du New York Times de CNN et de déclarations faites par les candidats eux même.