Donald Trump presque président, agit en autocrate, imposant sa volonté au monde et menaçant ceux qui oseraient résister. Donald Trump presque président, agit en autocrate, imposant sa volonté au monde et menaçant ceux qui oseraient résister.

Trump : le président qui se rêve empereur du monde

Donald Trump presque président, agit en autocrate, imposant sa volonté au monde et menaçant ceux qui oseraient résister.

Depuis son retour en grâce sur la scène politique, Donald Trump agit moins en président des États-Unis qu’en empereur autoproclamé du monde. Avec une diplomatie fondée sur l’intimidation et la coercition, il impose ses volontés à des nations entières et menace de punir tout pays ou organisation qui oserait résister. Le dollar doit rester l’arme suprême des États-Unis, les alliances internationales doivent s’aligner sur ses intérêts, et les conflits doivent se résoudre à sa manière, quitte à vendre des morceaux de pays à leurs agresseurs.

Trump : maître des menaces économiques, punir pour régner

L’approche de Trump repose sur un mécanisme simple : obéissez ou souffrez. En ciblant des blocs économiques comme les BRICS, Trump cherche à bloquer toute tentative de diversification financière mondiale. Il a récemment exigé que ces pays renoncent à toute création d’une monnaie commune ou à tout soutien à une devise concurrente du dollar. Sa menace ? Des tarifs douaniers punitifs de 100 %, excluant ces nations de l’économie américaine. Cette approche reflète sa volonté de maintenir l’hégémonie financière du dollar.

Envers le Mexique et le Canada, Trump a adopté une rhétorique similaire, avec des menaces de 25 % de tarifs douaniers. La Chine, quant à elle, fait face à une augmentation de 10 % des taxes sur ses exportations vers les États-Unis, justifiée par des arguments fantasques liés à l’immigration et au trafic de drogue. Dans chaque cas, Trump utilise l’économie comme une arme, punissant sans distinction alliés comme adversaires.

Lors d’une conférence d’affaires à Paris cette semaine, des centaines de chefs d’entreprise Français Allemands et Italiens se sont réunis pour discuter des menaces américaines. Ils ont décrit l’élection de M. Trump comme un « signal d’alarme » pour que l’Europe mette de l’ordre dans ses affaires ou elle devra faire face à des retombées économiques douloureuses.

La vente de l’Ukraine : une trahison géopolitique

Mais le point le plus choquant de la vision internationale de Trump réside dans son approche du conflit ukrainien. Il a promis de mettre fin à la guerre en Ukraine en seulement 24 heures. Comment ? En poussant Kiev à céder des territoires à la Russie en échange d’un cessez-le-feu. Cette proposition revient à vendre une partie de l’Ukraine à Vladimir Poutine, validant ainsi une annexion forcée et légitimant l’agression russe.

Trump a également conditionné l’aide militaire américaine à l’Ukraine à l’engagement de Kiev dans des négociations rapides, ignorant les demandes de souveraineté ukrainienne. Ce « marché » proposé par Trump soulève des questions éthiques et stratégiques profondes : peut-on sacrifier un pays allié pour servir des intérêts politiques nationaux ? L’idée même d’un tel marchandage montre une indifférence totale envers les droits des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Le Moyen-Orient sous la poigne de Trump

Dans la région déjà instable du Moyen-Orient, Trump applique la même méthode brutale. Soutenant inconditionnellement Israël, il a encouragé des frappes militaires contre les installations nucléaires iraniennes. Son soutien va même jusqu’à ignorer les conséquences potentielles d’une escalade militaire qui pourrait embraser toute la région.

Quant aux Palestiniens, Trump a pris des mesures drastiques pour marginaliser leur cause. Il propose des restrictions d’entrée sévères pour les résidents de Gaza et une répression des manifestations pro-palestiniennes aux États-Unis. Pour Trump, la diplomatie passe par la force et la marginalisation des voix discordantes, quelles qu’en soient les répercussions.

Une domination mondiale sans précédent

Trump ne se contente pas de dicter sa vision aux grandes puissances et aux alliances stratégiques. Il menace également ses alliés traditionnels. L’Europe, en particulier, fait face à une pression constante. Trump exige des membres de l’OTAN qu’ils remboursent les États-Unis pour l’aide militaire fournie à l’Ukraine. Il pousse également à des accords bilatéraux individuels pour affaiblir l’Union européenne et renforcer la dépendance de ses membres à Washington.

Les menaces commerciales sont aussi utilisées contre les alliés asiatiques. La Corée du Sud et le Japon, pourtant partenaires stratégiques clés des États-Unis, sont régulièrement rappelés à l’ordre sur leurs politiques économiques, sous peine de sanctions.

Qui va résister à Trump ?

Face à cette montée en puissance autocratique, des résistances commencent à émerger. Les BRICS accélèrent leurs projets de dédollarisation, tentant de réduire leur dépendance au système financier américain. L’Europe appelle à une stratégie « Europe First », visant à renforcer ses investissements dans des secteurs stratégiques comme la défense et la technologie pour limiter les impacts des politiques protectionnistes américaines.

Même des alliés proches des États-Unis, comme le Canada et l’Australie, explorent des voies pour diversifier leurs relations commerciales et réduire leur exposition aux sanctions économiques de Trump. La Chine, de son côté, prépare une riposte économique, y compris en dévaluant sa monnaie pour atténuer les effets d’une guerre commerciale.

Les États-Unis risquent d’isoler certains partenaires économiques clés, comme l’Inde, avec laquelle ils ont un commerce bilatéral diversifié de plus de 120 milliards de dollars en 2024.

Un futur incertain mais polarisé

Donald Trump s’impose comme un président qui dépasse son rôle pour devenir une figure d’autorité mondiale, utilisant menaces et sanctions pour façonner l’ordre international selon ses termes. Cependant, son approche brutale et unilatérale risque d’intensifier les divisions géopolitiques et de provoquer des alliances inattendues contre l’hégémonie américaine.

Ceux qui espèrent un équilibre mondial plus stable doivent désormais se préparer à un combat prolongé contre un homme qui ne se contente pas de diriger une nation, mais cherche à régner sur le monde entier. Avec Donald Trump, le prix de la désobéissance est clair : l’isolement économique, les sanctions, ou pire encore. Pour le reste du monde, l’enjeu est maintenant de savoir s’il peut, collectivement, résister à cet impérialisme autoproclamé.