Dans le grand théâtre des Nations Unies, où le drame des droits de l’homme se joue en continu, deux personnages sortent du lot avec des scénarios qui feraient pâlir Shakespeare.
D’abord, Helena Dalli, la commissaire à l’égalité de l’UE, qui, dans un élan de créativité linguistique, a suggéré de déchristianiser Noël pour le rendre plus inclusif. Elle n’a pas manqué de rappeler à l’Europe ses vieux démons coloniaux et son penchant structurel pour le racisme, un peu comme cette tante au repas de famille qui rappelle les erreurs du passé au moment de couper la dinde.
Puis, entre en scène Volker Türk, le nouveau Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, avec un discours inaugural qui a fait l’effet d’une bombe : une attaque frontale contre l’Occident. On dirait qu’il a décidé de jouer à « où est Charlie ? » avec les violations des droits de l’homme dans le monde. Sa fixation sur le « grand remplacement » comme scénario principal de sa série sur les droits de l’homme laisse perplexe. Les détails de la pièce en 3 actes.
Quand le ‘Grand Remplacement’ Devient le Nouvel Épouvantail Global: Panique dans les Cultures !
Dans cette envolé palpitante des « Aventuriers des Nations Unies », notre héros, Volker Türk, nous fait une déclaration qui a fait bondir plus d’un spectateur de son siège. Imaginez la scène : un silence tendu, et soudain, « Boum ! » Türk lance une bombe sur le monde, focalisant son viseur sur… le grand remplacement en Occident. Notre nouveau commissaire a choisi de mettre en lumière une théorie du complot aux teintes plutôt… étonnantes.
Alors que notre globe est le théâtre de tragédies bien réelles et pressantes – des Ouïghours en Chine aux Rohingyas en Birmanie, la guerre en Ukraine, le drame israélo-palestinien, en passant par les conflits à n’en plus finir au Congo et les crises humanitaires à l’échelle mondiale – notre vaillant commissaire semble avoir choisi de nous emmener dans un détour narratif où le « grand remplacement » et ses protagonistes improbables volent la vedette. Influencé par les genres du thriller conspirationniste plutôt que par les drames humanitaires qui méritent notre attention son choix est fait. On pourrait presque dire : « Dans un monde où les défis ne manquent pas, un homme a choisi de combattre une menace… beaucoup plus dangereuse que tout le reste. »
La guerre Anti-Woke serait en réalité une guerre contre l’inclusion
Dans l’arène tumultueuse de la culture contemporaine, nous avons un combat titanesque : la bataille « anti-woke », un peu comme un match de boxe où l’un des combattants pense que le ring est carré. D’un côté, on a les défenseurs du multiculturalisme, armés de la conviction que la diversité est l’épice de la vie, faisant valoir que l’histoire de l’humanité est est un jeu de plateau et de stratégie Experts dans lequel vous allez développer votre propre civilisation à partir du début de l’humanité. Riche, tissée de multiples cultures, c’est un véritable buffet à volonté de la diversité humaine qui nous enrichit tous.
Un monde où élire l’Arabie saoudite à Commission de la condition de la femme des Nations Unies, c’est protéger les droits des femmes et les personnes LGBTQ+. Oui ! Oui !
De l’autre côté, nous avons des Intellectuels de la pensée contemporaine – Yascha Mounk avec son livre sur l’identité, Samuel Fitoussi et sa fiction « woke », Jean-François Braunstein et sa pensé sur la « religion woke », et Nathalie Heinich questionnant si le wokisme est le nouveau totalitarisme. Sans oublier Chloé Morin, qui se projette dans une France futuriste, se demandant dans quel épisode de « Black Mirror » son fils vivra. Dans l’univers de Volker Turk, ceux là se sont les ennemis, les Anti-Woke.
Je suis le témoin ébahi de cette comédie humaine, me sentant comme un artiste devant une toile vierge, soudainement privé de ses pinceaux, de sa peinture, et même de sa vision, face à l’extravagance du tableau de Volker Türk sur son siège à l’ONU se muant en Chevalier Blanc contre la Guerre anti-Woke. C’est comme assister à une éclipse culturelle totale – hypnotisant dans sa rareté, mais qui, paradoxalement, me fait sentir comme si j’étais en train de perdre mes repères, un à un, dans un ballet cosmique où même la lumière semble dire : « Je préfère m’absenter un moment. »
Violences Policières et Discrimination : La Peinture Monochrome des Droits de l’Homme à l’ONU
Voici un dernier coup de pinceau sur notre toile surréaliste. Notre guide, Volker Turk, dans ce labyrinthe culturel fait une révélation.
Ah, vous pensez immédiatement à l’Algérie, à la Russie, à la Chine, ou encore au Venezuela (sans vouloir les offenser) ? Attendez, faites pivoter votre boussole morale car, surprise, le projecteur se braque principalement sur l’Europe, l’Amérique du Nord, et, dans un élan de générosité scripturale, un peu sur le Brésil aussi. « Et le Brésil, parce que, vous comprenez, la Tunisie, où le grand remplacement est un sport national et où la chasse aux migrants noirs est ouvertement encouragée, ce n’est pas vraiment notre préoccupation majeure, » semble murmurer notre narrateur, dans un souffle qui omet commodément la Libye, où l’esclavage fait encore l’objet de reportages, sans parler de la Mauritanie, où l’esclavage a été aboli sur le papier mais continue de perdurer, ou encore de l’Afrique du Sud et ses camps de migrants brûlés.
Non, non, le véritable antagoniste de notre histoire, le grand vilain loup qui souffle sur la maison des droits de l’homme, c’est l’Occident. Oui, mesdames et messieurs, dans un monde où les nuances de gris font la richesse du tableau, notre conteur a choisi de peindre avec une unique couleur sombre, attribuant tous les maux de la terre à l’Europe et à l’Amérique du Nord, avec une touche de Brésil pour l’exotisme.
L’ONU, cette vénérable institution censée être la boussole de l’humanité
Alors, comment expliquer ce sanglot long de l’homme occidental ?
Peut-être comme un artiste qui, devant son chevalet, se rend compte qu’il a oublié d’acheter des nuances autres que le noir et le blanc. C’est un peu comme finir une symphonie sur une note qui laisse tout le monde perplexe, se demandant si le chef d’orchestre n’a pas accidentellement échangé sa partition avec celle d’une toute autre œuvre.
L’ONU, cette vénérable institution censée être la boussole de l’humanité pointant vers un horizon plus lumineux, surgie des cendres de la Seconde Guerre mondiale comme le phare de la raison et de l’espoir. Ah, quelle noble mission ! Mais voilà que le scénario prend un tournant digne d’un soap opera : Depuis l’entrée en scène Volker Türk, notre Haut-Commissaire aux droits de l’homme, avec son mot clé. « Occident » s’exclame-t-il, probablement en espérant éviter les pièges et les embûches des vrais dilemmes moraux. Il nous embarque dans son « Cluedo » géopolitique où le scénario est cousu de fil blanc : un seul suspect, une unique arme du crime, et un lieu de l’action qui ne change jamais. Un peu comme si, avant même de déballer le jeu, tout le monde sait déjà que le coupable c’est : l’Occident, avec le politiquement correct, dans la salle du conseil.
« D’ordinaire beaucoup plus neutre, je ne suis ni le méchant de l’histoire ni un fervent défenseur d’une cause particulière et surtout pas celle du grand remplacement. Mais quand il s’agit des droits de l’homme, silence et indifférence ne sont pas de mise. Donc plus de hauteur Mr Türk ,ne jouez pas les pompiers pyromanes. Merci à Abnousse Shalmani pour cette inspiration »